La sophrologie s’est présentée à moi, à un moment de ma vie où j’avais besoin de me retrouver.
Infirmière de formation, je travaillais depuis près de 14 ans à un poste d’encadrante. Je gérais une équipe de près de 60 personnes.
Depuis quelques années, je ne me retrouvais plus dans mon boulot. Je ne savais plus pourquoi je faisais les choses et où était ma place.
Le côté humain auquel je tiens tant n’était plus aussi présent dans ma profession et les décisions que je devais faire accepter par mes agents ne me correspondaient pas.
J’ai démarré la formation de sophrologue à l’Institut de Sophrologie Humaniste de Lille en vue d’une reconversion professionnelle, mais elle m’a apporté beaucoup plus. Pour la 1ère fois depuis longtemps, j’ai pris le temps de vivre les choses, d’écouter ce que mon être avait à me dire. J’ai appris sur moi en me formant. Et j’ai compris mon fonctionnement. Pourquoi j’avais fait un burn out, quelles étaient mes valeurs ?
La sophrologie m’a aidée à me reconnecter avec mes ressentis corporels et m’apprécier telle que je suis.
J’ai découvert aussi l’importance de l’instant présent et la prise de recul face aux situations que je rencontre.
Depuis, je suis revenue dans les soins, au lit du patient. J’ai retrouvé les véritables valeurs de mon métier.
Je souhaite maintenant accompagner les personnes dans des besoins précis comme les troubles de sommeil, le stress, les émotions envahissantes, la préparation aux examens… mais aussi dans des désirs de développement personnel (comprendre qui je suis pour pouvoir avancer, faire le choix du corps et non de la raison).
Les valeurs. Elles nous guident tout au long de notre vie. Elles sont personnelles, innées ou acquises au cours des expériences et des rencontres. Certaines évoluent, d’autre non. J’ai appris qu’il est important pour moi d’être en phase avec mes valeurs. Elles sont nombreuses, certaines plus importantes que d’autres. La bienveillance, la justice, la famille, l’authenticité en font partie. La sophrologie m’a permis d’identifier les plus importantes et de comprendre pourquoi elles l’étaient.